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L’Escrime, ou l’Art des Silences Aiguisés

  • Photo du rédacteur: Cécile
    Cécile
  • 7 juin
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 juin


Un masque, une épée, le point de départ pour apprendre...
Un masque, une épée, le point de départ pour apprendre...

Il est des gestes qu’on croit connaître. Le coup d’épée dans l’eau, le duel à l’aube, la parade brillante, la botte secrète... autant de scènes que l’imaginaire collectif a figées à l’écran ou dans les livres.

Mais derrière ces images, que reste-t-il de l’art véritable ?

Que sait-on, vraiment, de l’escrime à la française — de ses codes, de son langage, de ses vertus ?


Loin des podiums et des simulacres de duel, une tradition perdure. Une escrime ni de guerre, ni de sport, mais d’étude. Un art martial non pas muséifié, mais vécu. Et c’est précisément ce que propose un stage rare, confidentiel, réservé à ceux qui souhaitent entrer, avec rigueur, dans la danse silencieuse des lames.

On y parle peu de "point", et beaucoup de mesure, de temps, de précision.On n'y cherche pas la victoire, mais la justesse du geste.On y apprend que la lame n’est pas une arme, mais un objet d’étude, un miroir de soi-même, parfois plus franc que le silence.

Les noms de La Touche, Bonnel ou Girard s’échappent des bibliothèques pour reprendre souffle entre deux exercices. Chaque consigne tire sa source d’un traité, chaque posture s’appuie sur un principe. Il ne s’agit pas ici d’improviser, mais de transmettre. Avec discipline, avec plaisir, avec tempérance.

Ceux qui y participent ne sont pas des soldats. Ce sont des chercheurs en mouvement.Et les armes qu’on y manie sont autant de clés pour approcher, avec respect, l’héritage martial français.

Mais chut…La suite est réservée aux initiés.Ceux qui veulent en savoir plus devront mériter d’entendre le froissement du feutre et l’appel discret du fer.


Par Cécile Chauderlot

 
 
 

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